Damas–SANA/ Le ministre abkhaze des Affaires étrangères, Inal Ardzhinba, a eu un dialogue politico-intellectuel spécial avec le président Bachar al-Assad, intitulé: «La majorité mondiale». Au cours de ce dialogue, le ministre abkhaze des Affaires étrangères a documenté la vision et les perceptions du président al-Assad sur la relation entre l’identité nationale des peuples et les guerres menées par l’Occident dans différentes régions du monde, le prix élevé que les États et les peuples paient pour leur dignité, le complexe de grandeur qui existe en Occident et la question de savoir si l’Occident a de vrais dirigeants aujourd’hui. Le dialogue s’est concentré sur le rôle des pays qui aspirent à leur indépendance et à leur souveraineté. Ces pays constituent la « majorité mondiale » face à un groupe de pays occidentaux, menés par les États-Unis. Le président Assad a souligné que les Américains profitent de tout conflit, et la politique américaine repose sur le principe « diviser pour régner ». “C’est leur façon de contrôler, et c’est une sorte de chantage. Un tel comportement est contraire à l’éthique. L’Amérique transforme tout conflit en une maladie chronique dangereuse comme le diabète ou le cancer. Les pays en guerre paient généralement le prix des conflits” a-t-il ajouté. « Aujourd’hui, tous les pays du monde ont commencé à développer leurs relations avec la Chine, y compris l’Occident et l’Amérique latine, et c’est normal, car l’Amérique néglige les intérêts de ses supposés partenaires et utilise intensivement le dollar comme une arme pour exercer une pression politique », a-t-il dit. Le président a expliqué que l’amitié ou le partenariat signifie avoir des intérêts communs, mais l’Amérique ne se soucie que de ses propres intérêts, donc les relations avec ce pays ne peuvent pas être stables ou sûres. Concernant le soutien de la Russie à l’indépendance de la Syrie, le président a dit que la Russie a soutenu le peuple syrien et a protégé l’indépendance de la Syrie, et a ainsi protégé le droit international, face au terrorisme international. Le terrorisme actuel est idéologiquement homogène, et la Russie est entrée en guerre avec lui sur le territoire syrien, et lorsqu’elle protège les Syriens, elle protège son pays, et lorsque la Russie a eu son mot à dire dans la lutte contre le terrorisme, cela était important au niveau international en général, et pour la région du bassin méditerranéen et notre région en particulier, car la Syrie occupe une position géostratégique très importante.