ANI - La 29e édition du Festival du cinéma européen au Liban s’est clôturée le dimanche 11 mai 2025 au cinéma Metropolis (Mar Mikhaël) avec la cérémonie de remise des prix du Concours de courts-métrages, suivie de la première de la copie numérisée et restaurée du film libanais de 1962 « Abou Salim, Messager de l’amour ».

L’ambassadrice de l’Union européenne au Liban, Sandra De Waele, a remis le Prix du Meilleur Court-Métrage à deux films sélectionnés par le jury, en présence du Directeur général du Ministère de la Culture, Dr Ali Samad, représentant le Ministre de la Culture, de la directrice du Goethe-Institut Libanon, Mme Anne Eberhard, et de la conseillère adjointe de coopération et d’action culturelle et directrice adjointe de l’Institut français du Liban, Mme Marion Eynard :

Lower Ground, réalisé par Firas Itani, a remporté le prix pour la puissance et la maîtrise de son récit autour d’un sujet social important. Le film offre une représentation vive de Beyrouth et de ses rues, donnant vie à une voix cinématographique distincte, capturant l’âme de la ville avec une clarté saisissante. Grâce au soutien de l’Institut français du Liban, Firas Itani aura l’opportunité d’assister au Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand en France.

The Archaeology of The Living Dead, réalisé par Ahmad Hammoud, a été récompensé pour sa réflexion silencieuse mais percutante sur les contraintes des modes de pensée rigides. À travers des performances simples et sincères, le film laisse l’essence du soufisme se déployer naturellement, sans prétention. Grâce au soutien du Goethe-Institut Libanon, Ahmad Hammoud aura l’opportunité d’assister au Festival international du court métrage d’Oberhausen en Allemagne.

Des Mentions spéciales du jury ont également été attribuées à :
Rahhala: Hayya ala Hayya, réalisé par Lujain Jo, pour son approche visuelle innovante d’un sujet dur et exigeant ; et Those Who Never Left, de Pierre Mouzannar, pour sa capture du chagrin silencieux d’âmes déchirées entre le besoin de partir et celui de rester dans leur pays.

Le jury était composé de : Mme Marion Eynard (conseillère adjointe de coopération et d’action culturelle & directrice adjointe de l’Institut français du Liban), Mme Vesna Chamoun (coordinatrice des programmes culturels au Goethe-Institut Libanon), et Mme Dana Mroue, de l’Association Metropolis Cinema.

La cérémonie a été suivie de la première de la copie numérisée et restaurée du film libanais de 1962 « Abou Salim, Messager de l’amour », en présence de l’acteur Abou Salim (Salah Tizani) ainsi que de membres de l’équipe du film. La numérisation, la restauration et le sous-titrage de ce film ont été réalisés par Nadi Lekol Nas, avec le soutien de l’Institut français du Liban et du projet Beryt, mis en œuvre par l’UNESCO.